LES CELEBRES AFFICHES DU 7ème ART

Voilà je tiens à signaler que les information sont prisent sur le site de l'internaute et que les image sont protégées : © CTV International

Donc voici un petit tour des affiches célèbres du cinéma, et leurs histoires souvent méconnues. Stanley Kubrick disait : "l'art de l'affiche de cinéma est de réduire en une image ce que le metteur en scène a réalisé en 350 000".

Dans la catégorie des plus belles affiches, tout le monde se souvient de l'intriguant visage d'une jeune inconnue, Béatrice Dalle, sur l'aurore de 37°2 le matin. L'affiche est l'une des rares à avoir remporté le César de la meilleure affiche. Cette distinction, créée en 1986, a été supprimée en 1990 car il était trop difficile de savoir à qui décerner la récompense (créateur, agence de pub...).



L'affiche de Manhattan privilégie une scénographie minimaliste : une photo en noir et blanc et un titre qui joue sur l'aspect des buildings de la Big Apple. Mais cette simplicité reste tout à fait dans l'esprit du film : la photo des deux amants assis sur un banc regardant au loin le Brooklyn Bridge est l'une des plus célèbres de l'histoire du cinéma.



L'affiche d'Apocalypse Now est aussi certainement l'une des plus belles du 7ème art, notamment pour sa composition très réussie. En effet, bien que le film décrive la fureur de la guerre du Vietnam, le plan utilisé pour l'affiche dégage une certaine quiétude. On pourrait presque croire à un joli vol d'oiseaux devant ce soleil couchant... Bien sûr, à y regarder de plus près, ce ne sont pas des oiseaux mais bien des hélicoptères, qui rappellent l'une des plus célèbres scènes du film (l'attaque d'hélicos sur fond de Chevauchée des Walkyries de Wagner).



Mémoires d'une geisha est une oeuvre à la beauté plastique fulgurante : décors, costumes, musique, photographie... L'affiche devait donc être graphiquement à la hauteur de cette excellence. Quelques mois avant sa sortie, une première affiche teaser (chargée de créer du buzz autour du film) montrant seulement l'actrice Zhang Ziyi, visage apaisé, lèvres rouges, yeux bleus et teint diaphane, a été diffusé. Mais les distributeurs ne s'attendaient pas à un tel succès : cette première affiche fut si bien accueillie par le public qu'ils décidèrent de la conserver en tant qu'affiche principale pour l'exploitation du film.




Qu'on apprécie ou pas le film Pearl Harbor, tous s'accordent à dire que l'affiche du film fut particulièrement réussie. Tout d'abord parce qu'elle mêle une scène de la vie quotidienne avec un événement historique (une jeune femme étendant son linge voyant arriver l'escadrille japonaise) mais aussi parce qu'elle évite le piège de la glorification hollywoodienne en ne représentant aucun acteur. En revanche, face aux résultats décevants de l'exploitation en salles du film, le distributeur DVD a recréé l'affiche en ajoutant de façon évidente les visages de Ben Affleck, Josh Hartnett et Kate Beckinsale.



De nombreux enfants, adolescents ou jeunes adultes ont accroché dans leur chambre l'affiche du Grand Bleu. Film culte pour toute une génération, l'affiche a une histoire intéressante liée à l'exploitation du film. Lors du premier visionnage à Cannes du Grand Bleu, le film de Luc Besson fut copieusement sifflé. Mais après le triomphe que lui réservèrent les spectateurs (plus de 9 millions d'entrées), Luc Besson ressortit Le Grand Bleu en version longue dans les salles, agrémenté d'une nouvelle affiche avec plus de dauphins, et une petite phrase assassine envers les critiques : "N'y allez pas, ça dure trois heures !".



Spécial pour les petits garçons : souvenons-nous des nombreuses fois où l'on s'est amusé à imiter Luke Skywalker et son sabre laser. Souvenons-nous des moments où l'on s'est demandé ce qui pouvait se tramer dans notre ordinateur pendant des parties endiablées de jeux vidéos. La Guerre des étoiles (avant de s'appeler Star Wars) et Tron sont beaucoup plus que deux chefs-d'oeuvres de l'histoire du cinéma : ce sont les reflets de toute une génération passionnée par la science-fiction et les nouvelles technologies. Deux affiches de film, très similaires, qu'on regarde tous aujourd'hui avec une certaine nostalgie...

SUITE :

Spécial pour les petites filles : les films romantiques constituent une excellente éducation sentimentale. Les jeunes adultes d'aujourd'hui se souviendront sûrement, dans leur enfance, avoir accroché l'affiche de Dirty Dancing et Top Gun en s'imaginant danser lascivement avec Patrick Swayze ou voler dans les airs en compagnie de Tom Cruise. Jennifer Grey et Kelly McGillis sont devenues les ennemies jurées de pas mal d'adolescentes en fleur.



Une chose est sûre : tout ce qui touche à l'univers de Tarantino est culte : ses films, ses bandes-originales (reprises à foison par les médias et les spots publicitaires), ses dialogues, ses références. L'affiche de Pulp Fiction n'échappe pas à la règle. Avec sa coupe de cheveux à la Louise Brooks, sa pose nonchalante, sa moue boudeuse et son joint à la main (censuré sur l'affiche française) : Uma Thurman, méconnue jusqu'alors, incarne le bagou d'une star de cinéma. Une affiche que tout fan du cinéma de genre ou du cinéma tout court se doit d'avoir sur les murs de sa chambre.



Difficile de croire que Metropolis date de 1926 tant les effets spéciaux et les thèmes développés ont été en avance sur leur temps. Normal puisqu'on ne compte plus le nombre de films actuels qui ont trouvé leur inspiration dans l'univers futuriste de Fritz Lang. Cette affiche, qui représente le robot devant une ville sans âmes, sans vie, rappelle un film moderne, novateur et fondateur d'un genre vaste et prisé : la science-fiction.



L'affiche de Les Dents de la mer fut en son temps assez révolutionnaire : elle présentait pour la première fois dans un seul et même plan une femme (celle du début du film), inconsciente du danger qui le guette, et un requin, aux proportions quelque peu exagérées. Cette affiche fut d'ailleurs à l'époque aussi effrayante que le film en lui-même, puisqu'on ne voit jamais dans le long métrage de Steven Spielberg une telle perspective. Enfin, une phrase résumait le plan de façon très sinistre : "Elle fut la première". Brr...



Outre un traitement au niveau de la mise en scène rarement vu au cinéma (la musique, l'ambiance hallucinatoire, les plans rapprochés...), Requiem for a dream s'est également fait remarquer pour son affiche. Elle est en effet l'une des premières à oser la déstructuration, sur deux éléments finalement peu représentatifs du film : un oeil en très gros plan, et une vue sur une jeune femme, de dos, regardant l'océan. Une affiche hypnotique qui n'avait pas manqué d'interpeller le public.



De loin, l'affiche de The Truman Show n'a rien d'exceptionnel. Mais en regardant de plus près, on peut apercevoir que le visage de Jim Carey est constitué d'une multitude de petits écrans représentant différents moments de la vie préfabriquée de Truman Burbanks (une première pour ce genre de procédé). Une affiche en parfaite adéquation du film qui montre que la vie de Truman n'existe qu'à partir des situations créés de toute pièce par cette cruelle émission de télé réalité. Une oeuvre d'art qui nous laisse pantois concernant notre condition humaine.



L'affiche de Scream fut un véritable défi pour ses concepteurs. Il s'agissait en effet de remettre au goût du jour le genre du film d'épouvante (complètement dépassé à l'époque). Pour se faire, rien de tel qu'une petite cure de jouvence : adieu le sang rouge carmin et les plans gore sur l'affiche, qui donnaient un côté sérieusement kitsch à ce genre de productions. Et bonjour le plan serré sur un regard plein d'effroi et une main sur la bouche (en l'occurence celui de Drew Barrymore), assez saisissant, qui glace le spectateur avant même d'entrer en salle. Une véritable promesse de sensations fortes.

Pour attirer le public dans les salles, l'affiche d'un film doit savoir accrocher, interpeller le regard. A cet effet, certains distributeurs n'hésitent pas à faire appel à des affiches qui bouleverseront à coups sûrs la morale des spectateurs. Là naît le scandale. L'exemple de l'affiche de Larry Flynt est flagrant. Représenter le magnat du porno crucifié sur un string n'est pas du goût des associations catholiques de France qui s'insurgent contre cette représentation blasphématoire. Le scandale se poursuit jusqu'à la Cour d'Appel. Milos Forman retire lui-même l'affiche du film et la remplace par l'image d'un homme bâillonné par le drapeau américain ; à l'image de sa créativité bafouée...



Largement inspirée des fameuses photos amateurs prises dans les prisons d'Abu Ghraib, la première version de l'affiche de The Road to Guantanamo (à gauche) a été rejetée par la MPAA. Les raisons de cette censure demeurent aujourd'hui assez floues mais le porte parole de la commission se justifie ainsi : "La raison officielle de l’interdiction vient du fait que le sac de toile entourant la tête du sujet était une évocation de la torture, et par conséquent peu appropriée pour la vue des enfants ". Un recadrage sur les menottes permet de créer une affiche plus acceptable pour la MPAA (ou pour le gouvernement américain).



L'alliance entre croix gammée et croix catholique sur l'affiche de Amen. n'est pas du goût de l'AGRIF (Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l'Identité Française et chrétienne) qui attaque en 2002, le réalisateur, le producteur le graphiste en procès pour "diffamation religieuse". Le tribunal a jugé que "les catholiques, ou plus généralement les chrétiens d'aujourd'hui (..) ne sont pas visés par l'éventuelle imputation diffamatoire" et que l'affiche est en parfaite adéquation avec le film qui ouvre le débat sur l'attitude controversée de l'Eglise pendant la Seconde Guerre mondiale.



Si Harcèlement n'a pas vraiment marqué l'histoire du thriller américain, le film a surtout fait parler de lui par son affiche aguicheuse où l'on pouvait apercevoir Michael Douglas caresser lascivement le corps de Demi Moore. Les féministes s'insurgent contre la représentation dégradante de la femme, encore une fois ravalée à un objet de désir. Les censures locales interdisent la diffusion de l'affiche à Aix en Provence, à Versailles et au Pecq et préfèrent la deuxième version, plus soft (à droite).

mon vote : les TC d'or lol
1 ) dirty dancing
2 ) top gun
3) le grand bleu

lol

J'avoue ne pas avoir vu tous ces films, et aucun d'eux ne m'ont marqués, sauf peut-être les dents de la mer, frissons assurés à l'époque.
37°2 m'a mis mal à l'aise.
Durty dancing, m'a fait rêver à l'époque amour et danse, le pied.
Top gun, moins je n'aime pas Tom Cruise.
J'ai vu harcèlement, le grand bleu, ça se laisse regarder mais sans plus.
Pulp Fiction, j'ai pas aimé.
True Man, c'était assez intéressant et très curieux.
La guerre des étoiles j'ai beaucoup aimé les trois à l'époque, avec harrison ford, mais je n'ai pas vu les récents, bien que j'ai les cassettes.

D'ailleurs fais moi penser à t'ammener le 2 et le 3 de Harry potter. Je reviens le 3 je crois ???. J'ai pas pensé à garder un double et je ne me souviens plus, comme beaucoup d'autres choses d'ailleurs, dur,dur.

Bisous

pas de soucis pour les HP , je suis pas la les 3 et 4 moi...lol
pour les films, bah j ai fait 2 "choix : le 1 et 2 = coup de coeur des films , le 3 c est l'affiche qui me plait, parce que le film , pas tellement (et les autres en lice, je les connais pas)

voili voilou